Par Emmanuel Rey
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Une belle après-midi d’automne dans le jardin du couvent des Capucins de Fribourg. Lionel Avanthay se promène dans les allées, entre les tomates noires de Crimée, les touffes d’hysope et les cucurbitacées. Valaisan d’origine et cuisinier de formation, ancien garde suisse, il a déjà plusieurs vies derrière lui. L’an passé, il a étudié à l’Institut Philanthropos à Bourguillon et s’est posé de nombreuses questions sur sa foi, qu’il jugeait trop spirituelle et pas assez incarnée. Comment unir la foi et la vie quotidienne ? Ne peut-on changer le monde qu’en priant ?
Lionel Avanthay a pris le temps de la réflexion et a conclu que chacun peut influencer la vie du monde par des choix très simples : la nourriture, les vêtements, la manière de se déplacer, etc. Puis il est tombé sur Laudato si’, l’encyclique du pape François sur la sauvegarde de la maison commune. D’abord rebuté par la figure du Saint-Père, Lionel a été surpris de constater que l’encyclique mettait des mots sur sa propre réflexion.